Barcode Battler 2 (jouet-console)
Développeur : Epoch
C’est bientôt Noël, alors pour cette 22e case de notre calendrier de l’Avent 2023, j’ai décidé de faire plaisir à certains nostalgique des années 90. Car le jouet-console dont je vais vous parler est bel et bien sorti en France, et beaucoup d’entre nous le connaissent : il s’agit du Barcode Battler.
La version originale du Barcode Battler est sortie en 1991 au Japon, et a connu un succès assez grand pour qu’une version améliorée sorte dans le monde entier l’année suivante. Le principe de cette machine ? Eh bien, il s’agit d’une interface à cristaux liquides (oui, c’est cheap et ça se sent) dotée d’un lecteur de codes-barres. Le carton contient un livret avec un lore sans queue ni tête (qu’on peut assimiler à un – mauvais - scénario), ainsi que de nombreuses cartes. Ces cartes peuvent représenter des héros, des ennemis, des améliorations… Une fois que l’on tient en main tout ce qui est demandé par le livre de règles (qui ressemble de très loin à des règles d’un – mauvais – jeu de rôle), on peut commencer à scanner les cartes, enfin les codes-barres qui s’y trouvent. Et cela fait apparaître des statistiques sur l’écran de jeu, pour simuler des combats absolument haletants. Non, je déconne, c’est immonde, à coups de blip-blip et de bip-boup.
Mais le génie de cet objet se résume en deux points. Le premier, c’est qu’on peut y lire n’importe quel code-barres du commerce. Par exemple, j’avais trouvé un paquet de bâtonnets de poissons Carrefour qui générait un héros absolument fabuleux. On peut également tomber par hasard sur des équipements ou des ennemis. Le second point ahurissant, c’est la compatibilité de ce Barcode Battler 2 avec… La Famicom et la Super Famicom, via des câbles et des jeux spécifiques que je vous présenterai plus tard.
Je ne peux pas noter le Barcode Battler, tant son intérêt est relatif au temps que son possesseur voudra lui accorder. On peut, en cherchant partout des codes-barres, rendre cet objet absolument génial, comme on peut s’en désintéresser en une minute chrono. Mais dans tous les cas, on ne ressort pas indemne de son utilisation.
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